On a connu plusieurs époques de jeu se déroulant dans le monde de la magie selon l’univers instauré par JK Rowling cependant, qu’en était-il en 1956, année de la nomination d’Albus Dumbledore au poste de directeur de Poudlard ? Si nous avons pris parti de suivre les grandes lignes de l’œuvre, voici néanmoins quelques points-clés à prendre en compte dans votre jeu afin d’éviter les anachronismes et autres erreurs d’interprétation.
I. CONTEXTE POLITIQUE GENERALContrairement au monde des moldus traversé par plusieurs guerres durant les dernières décennies, celui des sorciers connaît une belle période de stabilité sous la gouvernance de la ministre
Wilhelmina Tuft. Malgré cette paix, on ne peut néanmoins nier la nette divergence entre les familles conservatrices et celles de nature avant-gardistes ayant commencé à se mêler aux moldus depuis plusieurs générations déjà, ayant notamment permis à la communauté sorcière de s’accroître grâce aux sang-mêlés.
La situation politique précaire des moldus est néanmoins pointée du doigt par les conservateurs ainsi que quelques hauts magistrats qui ont objectivé la prise de pouvoir des moldus sur l’ensemble du territoire européen et qui regrettent de devoir se cacher de ces derniers. Si ces pourparlers ne sont guère nouveaux dans la politique sorcière, la menace d’une nouvelle guerre moldue semble un excellent prétexte pour remettre une nouvelle fois le sujet sur le tapis même si la politique de Tuft semble claire à ce sujet : On continue comme avant.
Les sorciers et moldus cohabitent donc en paix, chacun de leur côté.
II. CONSERVATEURS ET AVANT-GARDISTESJusqu’à présent, la communauté sorcière a toujours vécu repliée sur elle-même sur des territoires reculés et bien protégés par de puissants sortilèges, certaines familles se sont néanmoins installées parmi les moldus, faute de moyens ou par pure envie. On distingue notamment deux grands types de sorciers : les
conservateurs et les
avant-gardistes. Les familles conservatrices vivent sur un mode de vie exclusivement sorcier et tolèrent difficilement les moldus, certaines allant même jusqu’à interdire toutes unions hors-sang, nonobstant la consanguinité. La plupart des familles conservatrices s’illustrent par la pureté de leur sang et leur éminence dans le monde des sorciers.
Les sorciers dits avant-gardistes sont plus souples et tolérants vis à vis des moldus, acceptant de se mêler à ces derniers voir d’adopter leur mode de vie. Les avant-gardistes ne sont pas nécessairement sang-mêlés ou nés-moldus, ils ont simplement fait le choix d’abandonner le traditionaliste strict.
On ne connaît à l’heure actuelle pas encore de nette tension entre ces deux types de sorciers mais l’on peut déjà ressentir un fossé entre les sorciers de sang-pur et ceux au sang-mêlé, voir nés-moldus. La recherche de pureté n’est guère nouvelle au sein de la communauté sorcière mais cette dernière à encore du mal à s’ouvrir complètement au sang-nouveau.
III. TRADITIONS ET HABITUDES NOTABLESLes traditions et coutumes sont nombreuses au sein de la communauté sorcière, en voici quelques unes :
Les Mariages Arrangés : Encore très présents au sein des familles conservatrices, les mariages arrangés ne sont plus vus d’un bon œil au sein de la communauté mais ils sont passés sous silence, la règle d’or dans ce milieu étant de se mêler de ses propres affaires et éviter de contrarier les familles influentes.
La Place de la Femme : En avance sur le monde des moldus, la communauté sorcière est très ouverte aux femmes sur le marché du travail : on retrouve de nombreuses femmes hautes-placées notamment au ministère de la magie ou dans le commerce et cela ne dérange personne. On remarque néanmoins que les femmes adultes des familles les plus influentes du pays se font plus rares pour la simple et bonne raison qu’elles n’en ont pas besoin. On note néanmoins que dans le domaine privé, les hommes ont encore quelques efforts à fournir, il n’est pas rare de voir l’homme prendre toutes les décisions importantes.
Homosexualité : De plus en plus populaire parmi les jeunes sorciers, l’homosexualité (ou LGBT) est encore peu abordée dans le monde des sorciers de manière franche, sans être un tabou, elle est simplement passée sous silence, les sorciers préférant se concentrer sur les capacités plutôt que l’identité sexuelle d’un individu.
Education : Avant leur entrée à Poudlard, les jeunes sorciers étudient la théorie de la magie chez eux à travers des cours par correspondance ou via un précepteur pour les plus fortunés d’entre eux. C’est aux parents de superviser leurs études bien que la plupart ont pris le parti de les envoyer à l’école moldue pour se décharger les épaules. On note par conséquent un réel déséquilibre entre les connaissances d’un élève de famille fortunée et un élève de classe moyenne. L’utilisation de la magie n’est cependant pas autorisée en dehors de Poudlard.
Mode vestimentaire : Contrairement aux idées reçues, les sorciers ne passent pas leur vie en robe, bien au contraire ces derniers ont tendance à suivre la tendance moldue afin de passer inaperçus en passant d’un monde à un autre. Au sein de Poudlard, l’uniforme scolaire est toujours d’actualité durant les heures de classe.
Consommations : Si les moldus sont doués pour inventer de nombreuses substances pour altérer la réalité (ce qu’on appelle communément « drogues »), cette tendance n’est pas du tout observée parmi les sorciers. Les seules drogues constatées sont celles importées directement du monde moldu mais le moins que l’on puisse dire c’est que les consommateurs sont extrêmement marginalisés. De même, les cas d’alcoolismes sont rares et mal-vus par les sorciers qui tolèrent mal la mauvaise hygiène de vie. Le tabac s’est davantage répandu mais il se fume encore essentiellement à la pipe. Les cigarettes sont davantage consommées par les jeunes sorciers bien qu’elles ne soient de loin pas banalisées encore.
Etrangers et Familles du monde : Si les sorciers voient d’un drôle d’œil les né-moldus de plus en plus nombreux au sein de la communauté, ces derniers se montrent en revanche beaucoup plus ouverts aux sorciers d’origine étrangère et l’on ne note finalement que très peu de racisme. Les familles d’origines étrangères n’ont donc pas trop de mal à s’intégrer, trouver du travail et se faire une place au sein du pays. Bien au contraire, les anglais apprécient l’exotisme apporté par ce sang-neuf !
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